Bientôt je vais pouvoir découvrir cette île qui est une des principales raisons pour moi de ce tour du Monde, je pense ne pas être la seule que cette destination a toujours fait rêver.
Mais avant nous devons faire plusieurs journées de mer, si loin de toute côte je suis très étonnée de voir ce magnifique papillon sur le pont, superbe ce rose !!

quelques passagers font des tours de pont
sur le pont 3 à l'arrière
l'escalier pour descendre
du pont 2
au pont 3
le bleu du Pacifique...
L'océan a une superficie de 181 Millions de km2, pour un volume de 714 410 km3
Le triangle polynésien :
Hawaï au Nord, l'île de Pâques à l'Est, la Nouvelle-Zélande a l'Ouest,
les migrations sont parties des îles Samoa et Tonga environ 1000 ans avant JC
Il y a deux hypothèses sur le peuplement de l'île de Pâques, par l'Amérique du Sud ou la Polynésie, cette dernière est la plus acceptée de nos jours.
Animaux amenés dans l'île et en Amérique du Sud par les polynésiens,
ces derniers ont introduit sur l'île l'arbre à pain et le pandanus
pour les patates douces c'est le contraire,
elles viennent d'Amérique du Sud
L'île de Pâques pour ses habitants Rapa Nui (grande île), est souvent appelée le plus grand musée en plein air du monde,
à cause de ses quelque 900 moai (ou moaïs), statues colossales qui se dispersent par groupes en bord de mer et au pied des collines volcaniques, tout à tour mornes ou verdoyantes.
L'île tient son nom du capitaine hollandais Jacob Roggeveen, qui l'aperçut pour la première fois en 1722, le dimanche de Pâques.
Administrée par le Chili, située 3750 km à l'est, elle a en gros la forme d'un triangle, avec une base de 22,5 km et deux côtés de 11 km chacun.
Les moai ont été sculptés avec des outils primitifs d'obsidienne entre le XIe et le XVIIe siècle, pour finir autour de 1680.
D'une superficie de 16 628 hectares, l'île de Pâques est un minuscule triangle de terre, perdu au milieu du Pacifique Sud.
3700 km la sépare des côtes chiliennes et 4000 km de Tahiti. Vers le Nord et le Sud, les distances sont toujours aussi vertigineuses avec 3800 km jusqu'aux Iles Galapagos et 5000 km jusqu'à l'Antarctique.
L’île de Pâques est la terre habitée la plus isolée du monde.
De 1500 av. J.-C. à 800 ap. J.-C., les Polynésiens parcourent un espace maritime immense, en plein cœur de l'Océan Pacifique. Ils y découvrent l'Ile de Pâques en 500 ap. J.-C, date équivalant à l'aube du Moyen-Age européen.
Jusqu'au 5 avril 1722, jour de l'arrivée des premiers Européens, ceux qui allaient devenir les Rapanui bâtissent sur leur île une civilisation monumentale. Elle est considérée aujourd'hui comme l'une des plus singulières de l'histoire de l'Humanité.
Selon la principale légende rapa nui, sept éclaireurs envoyés vers l'Est par les Polynésiens, ont un jour découvert l'existence de l'île. Plus tard un roi déchu, nommé Hotu Matua, vint s'y installer avec son épouse Avareipua.
Il emmena avec lui hommes, femmes et enfants, ainsi que des animaux et des plantes destinés à assurer leur subsistance.
Les Français, Jean-François de Galaup de La Pérouse, qui mène une expédition française dans le Pacifique Sud, atteint l'île le 9 avril 1786. Accompagné d'officiers et de scientifiques, il pénètre à l'intérieur des terres afin de visiter les monuments et les habitations rapa nui. Plusieurs plans précis en sont, pour la première fois, dessinés.

Par la suite, les Rapa Nui ont immortalisé les premiers découvreurs de l'île en représentant sept moai à leur effigie.
Toujours visibles de nos jours, ils sont disposés sur l'Ahu Akivi, le seul ahu de l'île construit dans les terres et non sur le rivage. Orientés vers la mer, ils regarderaient symboliquement en direction de leur île polynésienne natale.
LONGUES ET COURTES OREILLES
Selon une légende, la population fut rapidement séparée en clans. Parmi les deux principaux, les Courtes oreilles étaient probablement les descendants des premiers Rapa Nui, issus d'Hotu Matua. Les Longues oreilles, quant à eux, seraient arrivés plus tardivement sur l'île.

GUERRES TRIBALES
Toujours selon la légende, au 17è siècle, de violents affrontements opposèrent les deux clans et mirent l'île à feu et à sang. Ces guerres tribales furent sans doute provoquées par une raréfaction des vivres et des matières premières, suite à plusieurs bouleversements climatiques. Les Rapa Nui étaient entrés dans une phase de décadence, que l'arrivée des Européens allait bientôt aggraver.
Les Hollandais, en août 1721, l'amiral hollandais Jacob Roggeveen part à la recherche d'un continent dans le Pacifique Sud.
Le 5 avril 1722, il y découvre fortuitement l'Ile de Pâques. Il restera cinq jours seulement sur ce territoire minuscule.
Les Espagnols, en décembre 1770, l'espagnol Felipe Gonzalez y Haedo, également en quête d'un continent austral, parvient jusqu'à l'île, où il reste six jours. La Couronne espagnole en prend possession et la baptise Isla de San Carlos, en l'honneur du roi Carlos III.
Les Anglais, en 1774, James Cook, de retour de l'Antarctique, fait escale à l'Ile de Pâques pendant trois jours. Il la décrira longuement dans ses récits de voyage, mais ne voit en elle aucun intérêt stratégique pour l'Angleterre ou d'autres pays.
L'île et son peuple, désormais révélés au monde, ne cesseront ensuite d'en subir les exactions.
Pendant la première moitié du XIXe siècle, plusieurs équipages de navires étrangers tentent des incursions dans l'île. Ceux qui y parviennent se livrent le plus souvent aux pires exactions.
Après des tueries, des enlèvements et des viols, les Rapanui deviennent agressifs envers les nouveaux arrivants. Ils se défendent avec le peu de moyens dont ils disposent, principalement en criant et en jetant des pierres.
Le 12 décembre 1862, un millier de Rapanui est capturé par des marchands d'esclaves péruviens. Parmi les prisonniers se trouvent la famille royale ainsi que l'ensemble des hommes savants, capables de déchiffrer l'écriture rongo rongo.
Tous sont destinés à un travail harassant et dangereux : l'exploitation des mines péruviennes de guano.
Lorsque le gouvernement péruvien ordonna, sous les pressions française et anglaise, la libération des Rapanui mis en esclavage, 80% d'entre eux étaient déjà morts dans les mines. 15 insulaires seulement finirent par retrouver leur île. Ils y répandirent sans le savoir le germe de la variole, contracté au contact des continentaux. Plus de la moitié de la population fut décimée par la maladie.
Le frère Eugène Eyraud séjourne sur l'île en mai 1863. Il y reste neuf mois pour y revenir définitivement en mars 1866. Son oeuvre d'évangélisation, renforcée par l'arrivée de trois autres missionnaires, participe à la chute de la religion ancestrale des Rapa Nui.
En 1868, à la mort du frère Eyraud, la statue la plus vénérée l'île, appelée Hoa Hakananai'a ou La briseuse de vagues, est enlevée par un navire de guerre américain. Le dernier symbole de la religion rapa nui est tombé.
Jean-Baptiste Dutrou-Bornier, aventurier français, débarque en avril 1868. Il désire acheter les terres les plus fertiles pour pratiquer l'élevage. Rapidement, il se prétend roi de l'île et tyrannise les Rapanui. Il est mystérieusement assassiné en 1877.
Le 9 septembre 1888, le commandant chilien Policarpo Toro prend possession de l'île pour son pays.
Rapidement, le gouvernement cède l'exploitation des terres à la compagnie anglaise Williamson et Balfour. Celle-ci y pratique l'élevage intensif de moutons, ravageant ainsi l'essentiel de la végétation.
Les Pascuans sont peu à peu parqués dans le village d'Hanga Roa, encerclé de barbelés. Tout déplacement en dehors de ce périmètre doit faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès du chef militaire chilien. Le couvre-feu est fixé à 18h.
Le contrat de location de l'île par les Anglais s'achève en 1952. Les Chiliens renforcent alors leur emprise sur le territoire pour des raisons officielles stratégiques. Ils en contrôlent les 90%, confinant toujours la population dans le village.
En 1966 les Pascuans sont rattachés à la province de Valparaiso. Ils obtiennent le droit de vote ainsi que des papiers d'identité. Ils sont appelés Pascuans, du mot Pascua qui signifie Pâques en espagnol.
L'île est reliée à Santiago et à Papeete par deux vols hebdomadaires de la compagnie LanChile, détentrice d'un monopole.
Les habitants soucieux de conserver vivaces les restes de leur culture, entretiennent des liens étroits avec leurs cousins polynésiens. Ils développent également des programmes linguistiques afin de sauvegarder la langue rapanui.
838 moais sont recensés sur l'île.
Ce sont des représentations de divinités et d'ancêtres. Chaque clan de l'île possédait les siens, disposés sur une plate-forme sacrée. Cette dernière, appelée ahu, servait également de lieu de sépulture et était toujours installée le long des cotes.
Toutes les statues ont été érigées dos à la mer et face aux maisons, en symbole de protection. Selon la tradition, chaque moai porte la responsabilité de la partie du monde qu'il regarde.
Les mégalithes ont, pour la plupart, été façonnés dans la roche du volcan Rano Raraku. Le choix de ce matériau tient à son extraordinaire malléabilité. Composé de cendres volcaniques compactées et de petits morceaux de basalte, il se prête parfaitement au travail de la pierre.
Les moais étaient entièrement réalisés dans la carrière. Chaque détail achevé, ils partaient pour leur destination finale.
La légende raconte que, transportés par une force suprême, le mana, ils marchaient d'eux-mêmes jusqu'à leur plate-forme. En réalité, l'opération nécessitait une quantité phénoménale de force et de temps.
Il semble que les Rapanui ne disposaient pas de suffisamment de bois pour faire rouler les idoles sur des rondins. Ils les auraient plus vraisemblablement déplacées en position debout, en les tirant par à coups à l'aide de cordes végétales, vers la droite puis vers la gauche.
MOAI TE PARO : LE GEANT DES GEANTS
Moai Te Paro est le plus haut moai jamais érigé sur l'île. Aujourd'hui renversé, il mesurait, pukao compris , (le pukao est la coiffe en pierre rouge, en fait un chignon) 12 mètres de haut pour un poids de 80 tonnes. Sa plate-forme, Ahu Te Pito Kura, se situe à 6 km de la carrière. D'après des estimations scientifiques, il aurait fallu un an et 30 hommes pour sculpter ce moai, 2 mois et 90 hommes pour le déplacer, et 5 mois et 90 hommes pour l'ériger sur sa plate-forme.
Une oeuvre colossale qui semble toutefois en dessous des ambitions et des capacités des Rapa Nui : c'est un moai de 21,65 mètres, appelé Te Tokanga, qui a été retrouvé en cours d'exécution dans la carrière. Une fois détaché, il aurait pesé 200 tonnes.
UNE BRUTALE DECHEANCE
Au fil du temps, les réalisations furent de plus en plus stylisées et imposantes. Les Rapanui s'étaient lancés dans une course aux grandeurs censée, devant les bouleversements climatiques et la raréfaction des vivres, apaiser les dieux et les ancêtres.
Cet état de crise déclencha des guerres tribales à la fin du XVIIIe siècle. Les statues des clans adverses furent alors mises à bas en signe de représailles. Les rares à avoir été épargnées ont été renversées et pillées au XIXe siècle par les occidentaux. Ce n'est qu'au cours du XXe siècle, que certaines statues furent relevées par des scientifiques ou des mécènes étrangers.


Au pied du volcan Rano Ranaku on peut voir des blocs de pierre qui sont les moai encore non finis



les mains sculptées sur le ventre
IL Y A AUSSI DES MOAIS DE BOIS...
Le terme rapa nui "moai" s'applique à toute sculpture anthropomorphe ou zoomorphe, de pierre ou de bois.
La sculpture sur bois est l'une des expressions culturelles les plus anciennes et les plus sacrées des peuples polynésiens.
Selon eux, il s'agit du matériau qui symbolise le mieux les relations qui existent entre l'Homme et les forces surnaturelles : il relie la terre au ciel et abrite les oiseaux, messagers des dieux.
Il y a trois sortes de moai anthropomorphes, tous des pièces très rares, les tangata, les papa et
les kavakava
Il n'en existe plus qu'une cinquantaine. Ils seraient la représentation des akuaku (esprits). Malgré leurs côtes saillantes, leurs arcades sourcilières, pommettes et menton marqués, leur corps est sculpté avec une certaine sensualité.
La colonne vertébrale est interrompue au niveau des lombaires par un anneau identique à celui qui figure sur certains moai de pierre. C'est le symbole d'une ceinture que portaient les hauts dignitaires
Le 16 le Princess Danae sera face à l'île de Pâques, j'espère que toutes ces explications n'ont pas été trop longues et ennuyeuses... dans le prochain article
je vous ferai partager ma découverte.