Dans ce tour du monde la visite de Borobudur a été une de ces destinations comme l'île de Pâques ou les passages de Panama et de Suez qui m'a donné envie de partir. J'ai eu du mal à choisir parmi toutes mes photos prises ce jour-là.
Borobudur est le plus grand monument bouddhiste au monde. Le site, construit aux alentours de l’an 800 semble avoir été abandonné vers l’an 1100.
En 1814, Thomas Stamford Raffles, (que nous recroiserons à Singapour) alors lieutenant-gouverneur de l’île, entendit parler d’un grand monument dans la forêt près du village de Bumisegoro. Ne pouvant pas s’y rendre lui-même, il envoya H. C. Cornelius, un ingénieur néerlandais, y faire des recherches. Pendant deux mois, Cornelius et ses 200 hommes abattirent des arbres, firent brûler la végétation et creusèrent dans le sol, mettant au jour le monument.
Le temple est un sancturaire dédié au Bouddha mais aussi un lieu de pèlerinage bouddhiste. C’est à la fois un stûpa (sanskrit stūpa, amas, tertre, cime, sommet, notamment de la tête)
et, vu du ciel, un mandala. (sanskrit «cercle») Dans le tantrisme hindou et bouddhiste, figure plus ou moins compliquée et ornée, qu'on trace pour servir de support à la méditation ou à certains rites.
Il forme un carré d’environ 123 mètres de côté et d'environ 35 mètres de haut.
Il est constitué de quatre galeries successives de forme géométrique. Celles-ci sont superposées et les trois plus hautes forment une représentation de la cosmologie bouddhiste. Comme l’ensemble du monument, ces galeries sont couvertes de bas-reliefs. dont la longueur totale est d’environ 5 kilomètres, relatant les divers épisodes de la vie du bouddha Sakyamuni ou Siddhārtha Gautama "l'Eveillé" fondateur de ce qui deviendra le bouddhisme.
Ces bas-reliefs furent taillés in situ dans de la pierre volcanique grise par différents artisans qui réussirent néanmoins à préserver l’unité artistique du monument.
Un élément étonnant de ces galeries est l’existence d’une cinquième galerie enterrée, également couverte de bas-reliefs représentant essentiellement les turpitudes de la vie terrestre. Plusieurs hypothèses ont donc été émises pour expliquer la dissimulation de cette galerie comme une volonté de consolidation du bâtiment ou encore la volonté délibérée d’occulter les réalités terrestres.
Après avoir traversé les quatre galeries, le pèlerin atteint la terrasse supérieure, elle aussi surmontée de trois terrasses circulaires concentriques bordées de
72 stûpas (respectivement 32, 24 et 16). Ils consistent en des cloches de pierre ajourées logeant des bodhisattvas. (
Un terme sanskrit qui désigne celui qui a formé le vœu de suivre le chemin indiqué par le bouddha Sakyamuni et qui respecte strictement les disciplines destinées aux Bodhisattvas, pour aider d'abord les autres êtres sensibles à s'éveiller tout en progressant lui-même vers son propre éveil définitif, qui est celui d'un bouddha). Au centre de ces terrasses et donc au sommet du Borobudur, un autre stûpa couvre un bouddha inachevé, dont on ignore s’il a été rajouté après coup ou s’il était présent à l’origine.
La structure principale peut être divisée verticalement en trois groupes : la base (ou le pied), le corps et le sommet (ou la tête), ce qui est comparable aux divisions majeures du corps humain. La base carrée mesure 123 × 123 mètres et a une hauteur de 4 mètres. Le corps est composé des cinq plates-formes carrées dont les hauteurs diminuent. La première terrasse est située à 7 mètres du sommet de la base. Les autres terrasses sont décalées de 2 mètres, ce qui laisse la place à un corridor étroit sur chaque plate-forme. Le sommet est constitué de trois plates-formes circulaires, chacune possédant un rang de stûpas perforés, placés en cercles concentriques. Le stûpa central fait culminer le monument à 35 mètres de haut au-dessus du sol. L’accès à la partie élevée se fait par des escaliers situés au centre de chaque côté avec un certain nombre de portes, encadrées par 32 statues de lion. Le principal accès se trouve du côté est, où sont placés les premiers bas-reliefs narratifs. Sur les pentes de la colline, il y a aussi des escaliers qui relient le monument à la plaine en contrebas.
La division en trois parties du monument représente également les trois étapes de la préparation mentale pour accéder à l’illumination dans la cosmologie bouddhiste, respectivement de manière ascendante : Kāmadhātu (le monde des désirs), Rupadhatu (le monde des formes) et Arupadhatu (le monde sans forme). Ces différences métaphoriques se retrouvent dans l’architecture et les décorations de chaque étage : détaillées à la base, circulaires au niveau du corps et lisses au niveau du sommet.
Merci à Wikipédia !!!
malheureusement breaucoup de têtes de Bouddha ont été volées...
les escaliers sont raides...
parmi les 5 kilomètres de couloirs...
sur une des trois terrasses circulaires concentriques bordées de 72 stûpas (respectivement 32, 24 et 16). Ils consistent en des cloches de pierre ajourées logeant des bodhisattvas.
au sommet du Borobudur, un autre stûpa couvre un bouddha inachevé, dont on ignore s’il a été rajouté après coup ou s’il était présent à l’origine.
Ce jour-là plutôt que d'aller déjeuner j'ai préféré passer le maximum de temps sur ce site si exceptionnel.
Danseurs sur le port de Semarang, demain le Princess Danae sera à Djakarta.